Une nouvelle expérience de salon généalogique en Suède !
Retour d'expérience pour ce second salon généalogique en Suède

Västerås : la ville hôte
Cette année les journées généalogiques suédoises (Släktforskardagarna) étaient organisées à Västerås (prononcez « Vesteros », ou Westeros comme l’un des continents dans le livre Game of Thrones), la sixième ville de Suède, située dans partie centrale du pays, à environ 1h de Stockholm.
Le comté de Västmanland, bien qu’à l’intérieur du pays, est bordé par l’un des plus grand lac suédois (Lac Mälaren) dont l’embouchure est à Stockholm. Si bien que dans la région de Västerås, on peut voir de multiple ports de plaisance, commerciaux ou industriels puisqu’on peut y rejoindre la mer Baltique. La ville possède d’ailleurs le plus grand port intérieur du pays.
Sans être déplaisante, la ville n’a pas un charme inouï. Le quartier historique est réduit à peau de chagrin, et l’hyper centre regorge de centres commerciaux dans des rues perpendiculaires à l’américaine.
Les rives du lac sont bien aménagées, et les promenades en trottinette y furent agréables.
C’est dans cette ville qu’est né le premier magasin Hennetz & Mauritz, plus connu maintenant sous le nom «H&M ».
Les Släktforskardagarna

Il s’agit de mon second salon en Suède, après celui de Malmö l’an passé.
Pour cette édition, avec près de deux fois plus d’exposants (80 stands contre 44 l’an passé), les organisateurs ont été contraints d’utiliser deux arénas situées à 50 mètres l’une de l’autre dans l’immense complexe sportif Rocklunda au nord de la ville.
La configuration n’est pas idéale, mais elle avait l’avantage d’offrir de vastes salles de conférences.
Comptes tenus de la situation géographique de Västerås (plus au nord), il n’y avait pas de stands germaniques et danois, et probablement moins de visiteurs en provenance de ces pays.
Mais la proximité avec la capitale a été profitable sur la fréquentation : les organisateurs ont annoncé 2048 personnes le samedi, et 1616 le dimanche. Soit un total de 3364 visiteurs et exposants, c’est à dire bien plus qu’en 2024.
Cette année j’ai remarqué que les organisateurs avait créé un espace pour les auteurs. De petites tables, toutes alignées, garnis de divers ouvrages aux noms imprononçables (pour moi).
Le stand café et gâteaux étaient tenus par des jeunes filles d’un club de sport local (hand probablement), avec des prix symboliques et des gâteaux bien étranges pour un français.
Des conférences à gogo !


Difficile d’être au four et au moulin, donc personne ne sera surpris du fait que je n’ai pas pu assister à une seule conférence... sans compter qu’elles étaient en suédois !
Cette année, il y avait trois salles de conférences, toutes payantes et sur pré-réservations. Trois conférences étaient proposées simultanément, soit un total de 24 conférences sur le weekend.
A la fin de certaines conférences animées par des têtes d’affiches, près de 800 personnes sortaient en même temps dans les allées.
La conférence qui a attiré le plus grand nombre de visiteurs était celle de Peter Sjolund (détective ADN de renommée nationale) qui avait pour thème « Les 7 façons d’utiliser l’IA dans votre généalogie ».
Comme partout ailleurs, les thèmes des conférences étaient axées sur des spécificités régionales (les recherches en Finlande, Norvège, Amérique, à Stockholm...), l’utilisation de ressources spécifiques (les Archives Nationales, la Presse, les fonds cartographiques...), ou méthodologique (l’importance des source, les recherches foncières et immobilières, comment donner corps à son arbre…).
Si depuis quelques années, l’ADN trustait, et truste encore, le podium des thématiques les plus exploitées lors des conférences, je constate, comme dans tous les salons, la percée des thématiques liées à l’IA.
En plus des conférences, plusieurs remises de prix par la Fédération Suédoise de Généalogie ont eu lieu le samedi, afin d’honorer des publications ou des engagements individuels.
Le dimanche était consacré aux ateliers en lien avec la publication de sa propre histoire familiale et la transmission de son histoire aux enfants.
Mon bilan personnel
Voici donc deux années que je participe à ce salon national. Cette édition 2025 a été encore mieux commercialement, du fait de la fréquentation plus importante et de certains clients de l’année passée qui sont venus me racheter des arbres. Le GénéraMax a été le plus vendu de tous mes arbres, mais le Générama s’est mieux défendu cette année.
Au delà de ces aspects matériels, ce salon est aussi une merveilleuse aventure humaine. L’ambiance y est chaleureuse, paisible et conviviale. Les visiteurs sont agréables, patients et très policés.
C’est amusant d’écouter des personnes tester leur français avec moi, parfois avec juste des souvenirs lointains d’écolier ou plus surprenant avec des conversations entières dans un français de bonne qualité.
En 2026 les Släktforskardagarna se dérouleront à coté de Götebord, la seconde ville de Suède, au sud est du pays. Ce n’est pas encore tranché, mais je m’y verrai bien revenir, d’une part parce que je prolonge chacun de ces salons pour y faire du tourisme et que je n’ai jamais encore visité la Gothie Occidentale, et d’autre part parce que c’est une zone très peuplée du pays (donc avec une probabilité plus importante d’avoir de nombreux visiteurs) et à proximité de la Norvège et du Danemark qui regorge de généalogistes en quête d’un bel arbre généalogique.
Une réflexion est aussi en cours pour participer à un autre événement national, non loin de la Suède, désigné par le terme« Suku », qui veut dire « Famille » … en finnois.
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